Nom: (gardé secret) Westfall
Prénom: Den
Age: 17 ans
Race: Hybride mi-humain mi-démon
Pouvoirs :
-Influence sanguinaire : Den a un contrôle absolu sur le sang (100% sur le sien) y compris celui de ses adversaires (total une fois qu'il a quitté leur corps, très faible lorsqu'il est dans le corps de ses ennemus)
-Contrôle du métal : Den est intimement lié au métal depuis son enfance. De même que son sang, il peut le manipuler pour en faire l'usage qu'il désire
Physique : Den est un jeune homme aux cheveux blonds mi-longs, dont les mèches lui tombe juste sous les yeux et dans le bas de la nuque. Ses yeux d'un bleu profond sont aussi ambigus que la blancheur de sa peau est uniforme, et sont un héritage de ses ancêtres, dont il prétend savoir peu de choses, si ce n'est qu'ils vivaient, il y a longtemps, dans les terres ancestrales de Kaeldrith.
Son style vestimentaire est peu soigné, il s'habille généralement d'un jean usé, de t-shirts noirs, d'une veste en cuir par-dessus. Il porte toujours une chaîne qui pend à sa ceinture, et trois piercings à l'oreille droite, dont deux en forme de vis et le plus bas étant un spike noir.
Description psychologique : Eternel rêveur, Den est un jeune homme distrait et négligent. D'une suffisance énervante, il a toujours bénéficié d'une mémoire et d'une intelligence qui lui permirent de ne jamais travailler et d'avoir des notes correctes un peu partout. Il ne s'inquiète de rien, vit seul dans une masure en mauvais état, travaille un peu à ses heures perdues, mais n'a besoin de rien. Il n'est pas rare pour lui de jeûner plusieurs jours de suite, par manque de moyens.
Den est avant tout un flemmard invétéré. Il déteste se contraindre, et par conséquent ne fait jamais plus d'efforts qu'il ne le faut. Il passe beaucoup plus de temps sur sa guitare qu'à essayer de trouver du travail ou d'aller en cours. Mais si le mystère de ce personnage repose principalement sur cette propension à la feignantise et à une indifférence totale à ce qui peut bien se passer autour de lui, il est des fois où il peut faire montre d'un sérieux étonnant (lorsqu'il s'agit de guitares, d'amplis, de motos ou de choses effrayantes).
Inconstant, son coeur ne s'attache qu'à des passions de manière aléatoire et changeante. Ce qu'il juge le plus important pour lui un jour peut être jeté sans remords à la poubelle le lendemain. Il est avant tout un solitaire qui se suffit à lui-même.
Culturellement parlant, il se retrouve dans la douceur des vers de Baudelaire, mais a bien souvent la flemme d'ouvrir un bouquin pour lire, sauf quand il y est contraint par ses professeurs.
Den est un garçon peu commun.
Phrases favorites : "Flemme", "great", "fun", "j'ai la dalle"
Histoire :
....C'était une sorte d'ancienne caserne entourée de hauts murs au milieu d'une forêt épaisse, perdue dans un massif montagneux du sud. D'une forêt si épaisse, qu'elle semblait vous avaler dès lors que vous en avez franchi les premiers arbres, élevant leur haute cime et agitant leurs branchages menaçans à plusieurs mètres au-dessus de vos têtes. Khaldaras la précédait, et elle dut presque crier pour qu'il s'arrête et revienne vers elle.
- C'est une ancienne caserne à ce que j'en sais. Elle a été abandonnée en 1970, peu après la guerre.
- Une caserne ? Française ?
- Ouais. Elle avait été construite après la signature du Traité de Springfield y a une vingtaine d'années si je me souviens bien. Mais tout cela est déjà bien loin.
Misa poussa la lourde porte métallique du portail. Après avoir résisté un instant, elle s'entrebailla dans un horrible grincement de charnière rouillée. Elle pénétra à l'intérieur. Si cette caserne avait un jour été entretenue avec soin, il n'en restait plus aucune trace aujourd'hui, tant la végétation avait repris ses droits et avait transformé le tout en un gigantesque terrain vague. Ce qui jadis avait sans doute été une allée s'enfonçait à présent dans une jungle de broussailles et de futaies, vers une grande bâtisse située à deux cents mètres environ, autour de laquelle on pouvait deviner un ensemble de bâtiments plus modestes ressemblant à des hangars.
Ces lieux dégageaient une atmosphère étrange. Ils semblaient abandonnés et déserts, pourtant une indicible et étrange tension y régnait. Il ne semblait pas totalement absent de vie. Comme si... comme si quelque chose, quelque chose de furtif et d'invisible se promenait dans ces couloirs déserts, effleurait les murs et le plafond sans le moindre bruit, sans paraître à la vue des deux voyageurs. Misa senti le souffle glacial d'un vent souterrain lui flageller la peau. Elle avait la chair de poule. Khaldaras, le mercenaire taciturne aux cheveux blancs en bataille, grand et carré, posa une main sur l'un des sabres pendant à sa ceinture, montrant une certaine tension et une méfiance face à cet environnement a priori non-hostile, ce qui n'était pas pour la rassurer. Si même Khaldaras se méfiait...
Des gémissements entravèrent le triste silence qui imprégnait les lieux. D'abord timides, puis de plus en plus marqués, des pleurs retentissaient dans une salle voisine. Misa se retourna vers son compagnon, mais ce dernier s'avançait déjà vers la porte, perpendiculaire au couloir qui s'enfonçait dans les ténèbres de la caserne. Intriguée et inquiète, elle le suivit à pas rapides. Alors que la haute stature du guerrier se découpait dans l'encadrement de la porte, une vision totalement inédite surprit la jeune fille, qui sentit tous ses muscles se raidir. Une matière organique informe et grouillante laissait entrevoir sa couleur blafarde près de l'entrée. Au fond de la salle, une lueur rouge émanait faiblement, provenant de ce qui semblait être un crucifix inversé. Khaldaras s'avança dans la salle, toujours sur ses gardes. Un berceau se tenait là, sur un autel, devant ce signe blasphématoire irradiant une impression de mal-être insondable.
Le mercenaire s'avança jusqu'au berceau, toujours sans un mot. La toile était noire, et il était posé à même la piere de l'autel. A l'intérieur, un enfant gigotait, agité, en pleurant. Misa s'approcha, stupéfaite. Que faisait un enfant, qui plus est, vivant, dans cette caserne abandonnée ? Elle voulu toucher l'enfant, comme pour s'assurer qu'il était bien réel, mais des voix se firent entendre derrière eux.
- Des intrus ! Comment sont-il arrivés ici ?
De la porte grande ouverte, deux silhouettes venaient de pénétrer dans la pièce. L'une d'elles, haute et large d'épaules avait une écharpe rouge en lambeaux qui voilait sa bouche et le bas de son nez. Une longue et large épée était accrochée dans son dos. L'autre, plus mince et petite, arborait deux sabres qui pendaient à sa ceinture, luisant dans les ténèbres de la pièce, éclairée par une lumière électrique vascillante. Khaldaras serra la garde de ses sabres. Les deux homme se défièrent du regard. Du moins, l'être humanoïde qui accompagnait le colosse à l'écharpe. Il avait tout d'un démon, tant les yeux uniformément noirs que le teint blanc comme la mort, et un sourire sardonique irrépressible.
- Qui es-tu, humain ? Et qu'es-tu venu faire en ces lieux ?
Khaldaras regarda le démon d'un air menaçant.
- ...
Un rictus effroyable fendit le visage du démon, qui dégaîna lentement et lascivement ses lames.
- On s'obstine ? Biiien... très bien...
Sa langue rèche et râpeuse passa sur ses lèvres rongées par le chancre.
- ... Tu vas souffrir.
A peine le démon avait-il achevé ces paroles, que deux lueurs rouges s'allumèrent à quelques mètres de lui. Un bruit de respiration saccadé détourna l'attention des deux guerriers à l'arrière. Le plus inquiétant, pensa Khaldaras, étaient les bruits de succions qui commençaient à les entourer. enserrant calmement la garde de sa lame, il la tira lentement de son long fourreau. Un rayonnement noir en jaillit, invisible en raison de l'obscurité pénétrante des lieux. Une aura faiblement maléfique émanait de la sombre lame aux reflets de mort que Khaldaras avait lentement et calmement tiré de son fourreau. Misa s'était figée.
Un cri strident vint percer les oreilles des deux compagnons. Deux silhouettes encore imprécises s'avançaient devant Khaldaras. La pénombre ambiante lui permit tout de même de distinguer, en dépit de ses sens exceptionnellement aiguisés, deux démons mineurs, armés de katanas luisants à chaque main.
Alors que les deux silhouettes fonçaient aveuglément sur le juge, la lame noblement brandie devant lui, un rapide coup de sabre vint percuter la garde du jeune homme, qui ne recula pas. Immédiatement, un deuxième coup, suivit d'un autre, qui devint rapidement un déluge incessant de coups le harcelèrent de toute part.
L'autre démon effectua un saut périlleux avant et bondit sur Misa, lui portant un rapide coup de sabre que la jeune fille esquiva en se jetant sur le côté. Il en fut de même que pour Khaldaras : le démon assaillait la jeune fille avec une ardeur qui redoublait à chaque coup. De plus en plus rapides, les sabres des deux démons harcelaient sans répit les deux combattants : Misa et Khaldaras. Irrité d'une telle insolence, le juge renvoya un coup de sabre rotatif qui trancha net l'une des armes du démon. Ce dernier fit un bond en arrière et se remit en garde. Ses yeux rouges parfaitement adaptés à l'obscurité laissaient supposer qu'il était une sorte de démon à vivre continuellement dans l'obscurité des tunnels. Chargeant à nouveau le mercenaire, la créature du mal finie tranchée en deux par un rapide coup de katana qui sépara son torse de ses jambes au niveau où les côtés rejoignent l'abdomen. Répandant ses tripes sanglantes sur le sol, le démon chuta en deux morcaux encore animés par l'agonie.
Parrant avec une dextérité admirable les attaques du démon qui l'assaillait, Misa faisait preuve d'une grande maîtrise aux armes. Un instant d'inattention fut sa perte : le deuxième sabre du démon des cavernes se dirigeait à une vitesse folle vers sa jugulaire. Un bruit métallique se fit entendre. Le démon fut projeté en arrière, bien qu'il ait eu le temps de parrer l'attaque du mercenaire. Khaldaras venait de sauver la jeune fille d'une mort certaine. Alors d'un bond en arrière, le démon prit la fuite et disparut dans l'obscurité du tunnel.
Le mystérieux jeune homme dit, en le regardant s'éloigner :
- Désolé de t'avoir laissée te battre avec lui. Si je ne suis pas intervenu plus tôt, c'est que je voulais vérifier l'objectif de ces démons : était-ce nous, ou l'enfant ?
La jeune fille se retourna vers le berceau, où résonnaient, stridents, les cris du nourisson effrayé par la présence des démons et le vacarme du combat. Misa se retourna vers Khaldaras.
- Et si...
- Ne dis rien.
Le mercenaire avait fermé calmement les yeux. Lorsqu'il les rouvrit, ce ne fut que pour découvrir deux prunelles grisâtres, luisant dans la demi-obscurité de la pièce.
- Tu as déjà fait ton choix, de toutes façons...
Le guerrier soupira d'un air blasé. Un large sourire illumina le visage de la jeune femme. Elle se retourna vers le nourisson qui s'agitait dans son berceau. Né d'un père démon et d'une mère humaine.
- Et si je t'appellais Den, petit bout de chou ? Qu'est-ce que tu en dis ?
.....Den referma le manuscrit en soupirant. C'était tout ce qui restait du secret de sa naissance, et de comment il avait été trouvé, abandonné, dans cette caserne isolée, au milieu des démons. A la lueur de la lumière électrique qui vascillait dans l'unique ampoule pendant au plafond dénudé de la petite pièce, la pièce était étrange. Des mangas et des magazines jonchaient le sol, pêles-mêles. Ca et là, des instruments insolites apparaissaient, une chaussette, une râpe à fromage, un reste de pizza dans une boite cartonnée...
Il se leva de sa table constituée d'une et unique planche fixée sommairement au mur, devant laquelle une chaise pliable en fer était posée, pour se jeter sur son canapé, une espèce de vieux et éventré sur le côté, munis de deux coussins peu moelleux.
Il pris alors sa guitare par le manche, et la posa sur ses genoux. Le reflet lumineux que renvoyaient les cordes luisantes était parfaitement insolite. La surface polie, noire et blance de l'instrument scintillait de mille feux, alors que les cordes, filins de métal aussi minces ue luisants, renvoyaient une mince traînée de lumière. Son pouce pressa la première corde, et un léger son grave et profond s'éleva. Il était étrange et curieux d'observer le contraste entre la beauté de cet instrument, et le soin avec lequel il était entretenu, et l'état bordélique du reste de l'appartement, avec ses meubles en mauvais état, ses murs décrépits, ses volets rafistolés...
Un peu plus loin, un ampli était posé en contre-pied du canapé. Den ferma les yeux, alors que ses doigts pinçaient les cordes en rythme, libérant des sons faiblards et mélodieux. Une Wartribe BC. Rich... c'était son "trésor", la seulement chose à laquelle il tenait sûrement réellement. Sa "gratt'" électrique.
Un sourire se dessina sur ses lèvres immobiles depuis plusieurs heures, et, à mesure que son médiator parcourait en pinçant et écrasant les cordes, les souvenirs de sa vie lui revenaient.
Il ferma les yeux. Il était des vérités qu'il valait meiux ne pas déterrer. Le passé appartenait au passé. Ce qui comptait, c'était ce quon faisait de sa vie, pas comment on était né... le reste n'avait pas d'importance.
Il posa sa guitare sur le sol, et s'allongea. Le hurlement d'un lycan retentit dans l'obscurité épaisse de la nuit. Il regarda, ensommeillé, la lune s'élever et luir fièrement dans les ténèbres nocturnes. Demain serait un nouveau jour...
Aime : Ses potes, la gratt, jouer avec son ancien groupe, les soirées
Aime pas : L'intolérence, le cassoulet, faire trop d'efforts, se battre.
Amis : Hikari Yamashita
Orientation sexuelle (Hétérosexuelle, Bisexuelle, Homosexuelle): Bi
Sujet: Den Westfall 
Lun 31 Déc - 6:11
